La bataille des bateaux à dérives

Je me suis toujours promis de respecter la philosophie du Vendée Globe et de ne pas y déroger, même en mettant ce nouveau bateau à dérives à l’eau l’été dernier. Une femme, un homme, un marin en somme, qui part d’un point A, les Sables d’Olonne, et revient à ce point A après avoir fait le tour du monde. C’est la simplicité de ce concept qui a fait le succès populaire de notre sport et de cette course de légende. Peu importe que le bateau ait deux ans ou vingt ans, des foils ou des dérives, soit barré par un champion ou un aventurier : il n’y a qu’une course, qu’une aventure et un seul classement. Mais force est de constater que l’écart croissant de performance entre les foilers et les dériveurs donne corps à cette catégorie dans la catégorie: des projets différents, moins fortunés, des skippers souvent tournés vers l’aventure et des valeurs fortes davantage que vers la seule recherche de performance. Quelque chose est en train de se passer et il est fort à parier que l’arrivée du roi Jean (Le Cam) avec son bateau neuf à dérives et le discours associé autour de la sobriété va entraîner les journalistes dans cette histoire, cette course dans la course et lui donner un peu plus de coffre encore qu’elle n’en a aujourd’hui. Mon objectif dans tout cela ? Être prêt dans un an pour la bataille des bateaux à dérives qui s’annonce passionnante sur le Vendée Globe.

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