« Une Transat hyper positive ! »
C’est l’heure du retour en Bretagne pour Fabrice Amedeo et Matthieu Milliot. Ce jeudi, en fin de matinée, Newrest – Art & Fenêtres viendra s’amarrer au ponton de Lorient-La Base et non à La Trinité-sur-Mer son port d’attache. La raison à cela est simple, dans quelques jours, le foiler entrera en chantier pour le traditionnel check-up hivernal. Heureux d’arriver, les deux hommes partis du Brésil le 19 novembre dernier, viennent de vivre une transatlantique extrêmement riche en enseignements. Après seize jours de mer, Fabrice admet volontiers avoir encore gagné en connaissance de sa monture et avoir renforcé son envie de retrouver les mers du Sud et le Vendée Globe l’année prochaine. De son côté, le capteur océanographique, installé avec le soutien d’Éléphant Bleu et Onet, a parfaitement rempli son office et s’apprête lui aussi à partir en révision après cette première phase d’utilisation.
Quelques heures avant les retrouvailles avec la terre, Fabrice revenait sur ce convoyage retour et détaillait tous les bénéfices à en tirer : « Les deux premiers tiers du parcours correspondaient au retour du Vendée Globe avec les alizés d’hémisphère Sud, le passage de l’équateur et les alizés d’hémisphère Nord. Donc même si c’était un peu l’été, c’était quand même un très bon exercice, ne serait-ce que sur le plan stratégique pour essayer d’avoir une belle trajectoire, ce que je me suis appliqué à faire. En revanche, le dernier tiers du parcours était une arrivée de Vendée Globe mais également un entraînement pour les mers du Sud parce que nous sommes en décembre, qu’il fait froid, que la mer commence à être froide, qu’il y a des vents soutenus et que nous naviguons dans des systèmes dépressionnaires. Nous avons eu trois jours à plus de 20 nœuds et j’ai senti que je franchissais un pallier dans ma connaissance du bateau et dans mon plaisir d’être sur ce bateau qui va vite. C’est une transat hyper positive à cet égard et ça valait vraiment le coup de la faire même si ce n’était pas évident de repartir juste après une Transat Jacques Vabre. C’est un investissement qui va porter ses fruits parce que j’arrive à Lorient plein d’envie, plein d’acquis, plein d’idées pour le chantier d’hiver.
Le capteur océanographique a très bien tourné 24h/24h. Stefan Raimund de la société SubCTech est là ce matin à Lorient pour nous accueillir, pour le récupérer afin qu’il parte en révision et pour collecter les data qui seront ensuite mises à la disposition de la communauté scientifique ».