Un début de Vendée Globe placé sous le sceau du bonheur pour Fabrice Amedeo

Malgré quelques soucis techniques rapidement gérés, Fabrice Amedeo reste de bon moral et savoure le bonheur d’être en mer.

Partis le 10 novembre dernier des Sables d’Olonne, Fabrice Amedeo et l’ensemble des concurrents du Vendée Globe s’apprêtent, d’ores et déjà, à boucler leur douzième jour de course. Une course qui a débuté tout en douceur avant un net coup d’accélérateur au large du cap Finisterre puis l’installation d’une situation pour le moins inhabituelle en Atlantique Nord. En cause : une dépression stationnaire plantée au nord de l’archipel de Madère. Cette dernière a en effet cassé les alizés, ce qui a eu pour effet de corser la donne sur le plan tactique mais pour avantage de lisser les écarts entre les bateaux dernière génération dotés de foils puis ceux, plus anciens, équipés de dérives. « Le moral est très bon. Je suis très heureux d’être sur l’eau », a relaté le navigateur, auteur d’un début de parcours prudent, ce qui ne l’a toutefois pas empêché d’être confronté à quelques soucis techniques, en particulier des problèmes de support de vérin de pilote et de système d’hydraulique de quille.

Se fier à sa bonne étoile

« À terre, on a toujours un plan B : appeler un ami ou remettre au lendemain. En mer pas de plan B, un seul plan A : réussir ! », a écrit le solitaire qui n’a pas ménagé ses efforts trouver des solutions et les appliquer au plus vite. L’enjeu pour lui ? Attaquer les mers du Sud au maximum de son potentiel, dans une dizaine de jours. « Le bateau va bien. Il a une quille qui fonctionne et désormais un support de pilote numéro 2 », s’est satisfait le skipper de Nexans – Wewise actuellement en approche du Pot-au-Noir, cette fameuse zone de convergence intertropicale où la concentration de cumulonimbus est plus forte qu’à n’importe quel autre endroit de la planète. « Il s’avère assez difficile pour moi et pourtant j’ai bon espoir de m’y faufiler au mieux. Au fond, c’est toujours un peu la même chose : on s’arrache les cheveux sur les photos satellite et les fichiers météo en amont puis lorsque l’on se trouve dedans mais pour finir, il faut surtout avoir de la chance puisque c’est assez imprévisible. Je me donc fie à ma bonne étoile ! », a déclaré le marin qui espère trouver la meilleure trajectoire possible et se projette, d’ores et déjà, sur ce qui l’attend dans l’autre hémisphère. « L’océan Atlantique Sud est, semble-t-il, assez ouvert », a rapporté Fabrice Amedeo. Si ce scénario annoncé se confirme, il pourrait alors tendre sa trajectoire pour rejoindre le cap de Bonne Espérance.

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